Jane, ma Jane. Ce disque est très important pour moi. Je crois que c'est le premier que j'ai acheté. En K7 à l'époque.

Jane Birkin est ma premiere icône. Que dire qui n'a pas déjà été dit sur elle : elle était humble, d'une humanité, d'une sensibilité à fleur de peau. 

Cet album sort en 1987 après Baby alone in Babylone qui est commumément admis comme son meilleur. Mais Lost Song me touche beaucoup plus. Dans les années 80, Gainsbourg se laisse aller à des facilités pour lui-même, et il garde son meilleur pour Jane, toujours.

Pourquoi ce disque me touche ? Parce qu'il est ultra mélancolique et qu'il évoque des thèmes qui parlent au jeune ado tourmenté que je suis l'époque.

Bref, pour moi un grand moment dans la carrière de Jane. 

Pour l'anedocte, je me souviens très bien quand elle est décédée. Mon mari m'attendait sur la terrasse pour boire un pot (probablement l'heure de l'apéro) et il m'annonce qu'elle est décédée. J'ai eu tout de suite l'envie de mettre un cd de Jane. Quelle erreur, les larmes me sont venues aux yeux (et même maintenant en l'écrivant). J'ai tout de suite arrêté. 

J'ai réécouté récemment cet album en préparant cette résidence. Et je crois qu'il me touche autant qu'il y a bientôt 40 ans.